Le groupement départemental FO des services publics de l'Ain appelle l’ensemble de ses syndicats et ses militants à préparer l’organisation pour que cette grève interprofessionnelle, qui est une décision extrêmement importante, soit un véritable succès.
Dans un contexte de crise sociale et d’inquiétudes fortes dans la société notamment dans les domaines de l’emploi, des salaires, de la protection sociale et de l’avenir des services publics, les agents de la Fonction publique sont des éléments décisifs pour renforcer les solidarités, développer la cohésion sociale et réduire les inégalités. Ses agents en sont des acteurs essentiels.
Elles affirment que les politiques d’austérité poursuivies par les différents gouvernements ont des conséquences désastreuses pour la Fonction publique, les agents et les usagers.
Ces politiques perpétuent des destructions d’emploi, au prétexte de redéploiement, et des restrictions budgétaires ne permettant pas aux agents de remplir toutes leurs missions de service public et d’offrir ainsi un service à la hauteur des besoins sociaux partout sur le territoire.
Elles condamnent le gel des traitements des fonctionnaires depuis 2010, la diminution des mesures catégorielles et, avec l’augmentation des retenues pour pension, une baisse sans précédent du pouvoir d‘achat qui ôte toute attractivité à l’emploi public.
Aussi, elles rejettent le plan d’économies de 54 milliards sur les dépenses publiques et sociales, dont 10 milliards sur l’assurance maladie, 3 milliards sur les hôpitaux,…. Ainsi que la diminution des dotations aux collectivités dont l’objectif principal est la baisse de la « masse salariale ».
Au moment où se développe un train de réformes tous azimuts (réforme territoriale, réforme de l’Etat, réforme de la santé, revue des missions etc..), elles réaffirment que les réorganisations en cours ou à venir de l’organisation territoriale de la République (métropole, développement des intercommunalités, maisons de l’Etat et maisons de services au public, fusions, etc.) vont impacter la présence des services publics de proximité et induire des mobilités forcées, créant un climat anxiogène chez les agents publics confrontés à la diminution de l’emploi public.